Je viens de voir votre intervention sur le DVD, très ambitieux, de notre si beau film qui reçoit un écrin formidable auquel vous avez fort bien contribué.

Une chose m’étonne, et cela en raison de la quantité pour le moins appréciable de documents et d’iconographies pour le moins fournis qui peuplent cette édition confectionnée avec passion : je n’ai jamais vu, de prés ou de loin, en vrai ou sur le net, une quelconque iconographie de notre film sous le titre « Les salopes vont en enfer ».

Ce document demeure si invisible que je me demande si cette version ou cette information demeure une exagération éhontée, une fausse information forumulée quelque part dans un fanzine, puis reprise en boucle et à tort à travers les années à travers les fanzines.
Cette possibilité me parait crédible car ce genre d’erreur se rencontrait de ci de là, à décharge pour les glorieux fanéditeurs de jadis une absence cruelle de base d’informations qui rendait ce type de vocations un sacerdoce. Ainsi, combien de supputés gialli étaient en réalité des polars, dans ces fameux fanzines.

Bref, je suppute que cette information vous taraude également, vous qui êtes un complétiste de notre réalisateur dont votre œuvre contribue fort bien à la réhabilitation, une action qui lui aurait fait tant plaisir par ailleurs.

Cordialement

Laurent,

merci pour votre éclaircissement sur ce fait qui m’était inconnu. Décidément, vous excellez dans vos connaissances dédiées au maître et je vous en félicite.

Pour ma part, j’ai effectivement trouvé vers Marseille un jeu de photos de Carole ainsi qu’un flyer/synopsis de ce film mais, pour l’instant, pas l’affiche. Les probabilités pour sa sortie effective sont donc très élevées.

Il faut également prendre en compte que les sorties en salles pour les films de cinéma d’exploitation n’étaient pas uniformes sur tout le territoire.
En effet, il y avait au moins un canal ou circuit principal à Paris, puis dans l’Est, l’Ouest ainsi que le Sud de la France !
Donc, pour qu’un film à la distribution mineure soit visible, il fallait de la chance, du hasard et surtout se trouver dans le bon territoire !

Le contexte de la version hard de Carole s’explique par rapport au succès alors gigantesque de la mode pornographique, avec une demande formidable de la part des spectateurs, ce qui génère une offre à la peine. Des producteurs margoulins se sont donc essayés à acheter à bas prix des film italiens puis ils commandaient des inserts pornographiques pour ces films (à l’instar du giallo L’insatiable Samantha).
Mais ce type de pratique me parait se situer vers les années 74/75, quand la demande était la plus forte.
Toutefois, là encore, je manque d’informations car je ne connais que le contexte mais pas très bien les détails.

Enfin, dernier sujet, quel plaisir d’avoir un tel écrin pour notre film !
Le chat qui fume s’est réellement surpassé et je suis certain que cette édition va s’imposée comme une référence de l’édition !

Au plaisir de vous lire.